Le Journal des Amis

Naissance du Journal

Le premier numéro parut le 2 vendémiaire an VI (23 septembre 1797) au siège de l’imprimerie Pierre Antoine, à Metz (95, rue Mazelle). Le journal, rédigé par une Société de Républicains du département de la Moselle, ne fut signé qu’à partir du numéro 8 : « Pirolle, rédacteur ». Les autres rédacteurs étaient : Delaître, Viville, Huin et Bauzin.

Sous le titre, figurait la proclamation du Directoire Exécutif du 23 fructidor an V : « que chez toi désormais l’esprit national formé et s’élève au niveau de tes sublimes destinées : sois le premier des peuples libres et que la qualité de citoyen français soit le plus beau de tous les titres ».

La Loi du Timbre en Moselle

À ses débuts, le prix de l’abonnement du journal qui paraît tous les jours de chaque décade, est de quinze francs pour l’année, huit pour six mois, quatre livres dix sous pour trois mois et trente sous par mois.

Puis la loi du timbre fut appliquée officiellement en Moselle. Aussi, à partir du numéro 9, le prix de l’abonnement du journal subit-il une augmentation. Il passa à deux francs par mois, six francs pour les trois mois, onze francs pour les six mois et, vingt et un francs pour l’année.

Suppression du Journal

Le Directoire exécutif considèra que le Journal des Amis imprimé à Metz tendait  à « propager des principes contraires à la Constitution de l’an III et à provoquer l’avilissement des autorités civiles et militaires ».

En vertu de l’article 35 de la loi du 19 fructidor an V, il fut  arrêté que le journal était prohibé et que des scellés seraient apposés sur les presses qui servaient à l’impression. L’arrêté portait la date du 12 germinal an VI et était signé par Merlin. C’est le ministre de la police générale qui fut chargé de son exécution.

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