Carnets blancs et carnets roses

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Les faire-part de mariage et de naissance, des descendants du faire-part de décès.

Comme pour les décès, les mariages et naissances étaient annoncés par des crieurs de rue et les invitations se traduisaient par la visite de la famille auprès des invités jusqu’à l’essor de la presse au XIXe siècle.

Pour les mariages de noble, les familles laissaient des « billets de part » en cas d’absence des invités lors de la visite. Les mariages étaient annoncés par les parents ou les grands parents des mariés.

Les faire-part de mariage au XVIIIe siècle étaient destinés aux personnes qui n’avaient pas été invités à la cérémonie pour leur « faire part » littéralement de l’union des deux époux. Les carnets blancs dans la presse reprennent ce concept pour informer du mariage des personnes qui ne se trouvaient pas à la cérémonie.

Les avis de naissance étaient annoncés de vive voix jusqu’au XVIIIe siècle jusqu’à ce que l’envoi de faire-part se démocratise. Le prénom des enfants étaient néanmoins absents des billets. Les parents attendaient jusqu’au baptême pour l’annoncer. Il n’y avait donc que la date de naissance et le sexe.


Pour l’ensemble des « carnets du jour », les listes (de décès, mariages ou naissances) dépendent du public ciblé par le journal qui les publie. En effet, les journaux nationaux publieront les avis de personnalités d’envergure nationale ou internationale tandis que les journaux régionaux imprimeront les avis de la population dans son secteur géographique.

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